Politique
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Le regroupe de six partis politiques (sic) porté sous le font baptismaux lundi à Lomé, ne fera pas de la figuration sur la scène politique togolaise. Obtenir les réformes et la décentralisation dans un bref délai. Tel est le credo de cette coalition dite «informelle ».
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A en croire ses ténors, ce « nouveau » groupe n’a rien à voir avec les autres groupes de partis politiques qui ont arpenté la vie politique du pays. C’est une première fois dans l’histoire du Togo, ont-ils soutenu lundi devant les médias.
Pour Me Tchassona Traoré, président du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD), cette coalition n'a pas été créée ex nihilo. C'est le fruit des leçons tirées des échecs du passé.
« La création de cette coalition est motivée par le fait que nous avons tiré les leçons de ce qui a constitué nos échecs de par le passé. Dans le temps, chacun veut tirer les marrons du feu. Des positionnements politiques prennent le pas sur les intérêts généraux. Mais maintenant, nous avons pensé qu’il vaut mieux mettre la balle au centre. Et ce centre constitue la lutte commune de toute la classe politique. Il s’agit des réformes, de la décentralisation etc.
Des questions d’ordre thématique sur lesquelles le groupe va se pencher pour pouvoir proposer non seulement des pistes de réflexion et les stratégies à mettre en œuvre pour qu’on aboutir à ce que nous voulons au Togo», a indiqué le candidat malheureux à la présidentielle de 2015.
Un groupe inclusif
Malgré l'atmosphère tendue, crispée et étouffante qui nimbe la sphère politique togolaise, les responsables de cette coalition estiment qu'ils sont prêts à accueillir à bras ouverts tous les autres partis politiques qui désirent faire partie de leur regroupement. Surtout ceux qui s'inscrivent dans la logique de la mise en oeuvre des réformes et de l'organisation des élections locales au Togo.
«Ce n’est pas un groupe fermé, c’est un groupe ouvert qui pourra s’agrandir dans les prochains jours avec d’autres formations politiques, qu’ils soient dans des coalitions ou en dehors des coalitions. Toutes les fois qu’ils voudraient qu’on travaille ensemble sur ces questions d’ordre thématique, nous n’aurons aucune gêne à le faire», a lâché Me tchassona.
Et ce n'est pas tout. La possibilité de travailler en symbiose avec le Combat pour l'Alternance Politique en 2015 (CAP 2015) pour obtenir les réformes et la décentralisation est également envisageable.
«Pourquoi ne pas travailler avec le CAP 2015? Les questions que nous évoquons sont aussi les préoccupations du CAP 2015. Ce sont les préoccupations de l’ensemble des autres formations politiques qui ne sont pas dans de regroupements. Donc aujourd'hui pour nous, c’est de créer un cadre qui va permettre à toute la classe politique du pays de se retrouver pour mener des actions solidaires pour aboutir à ces réformes et la décentralisation au Togo», a-t-il ajouté.
En tout cas, pas plus tard qu'hier, en conférence de presse à Lomé, le chef de file de l'opposition, Jean-Pierre Fabre a déclaré que le CAP 2015 et la coalition des 6 partis peuvent travailler ensemble.
KG.
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