Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi focalisent leurs commentaires sur divers sujets notamment la journée mondiale contre le travail des enfants, le Partenariat public-privé et la lutte contre les fraudes aux examens du baccalauréat.
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+Bayane Al Yaoum+, qui aborde la journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin, estime que la célébration de cette journée revêt une importance particulière au Maroc d'autant plus qu’elle intervient sur fond de débats intenses engagés récemment sur les travailleurs domestiques.
Selon le journal, le travail des enfants n’est pas un luxe, mais résulte des conditions économiques et sociales imbriquées, la nécessité d’assister la famille, l’échec scolaire, la dislocation de la famille par le divorce et une tendance des employeurs à opter pour une main d’œuvre enfantine moins coûteuse.
Pour combattre ce phénomène, la publication souligne la nécessité d’une approche globale visant à développer l’enseignement et la formation professionnelle, protéger et mettre à niveau l’école publique, encourager la scolarisation des enfants, lutter contre la pauvreté et réaliser un développement durable.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ met l’accent sur l’impératif d’établir un consensus sur les grandes questions nationales. Le journal estime que les élections continuent de constituer un événement « exceptionnel entouré de multiples risques » à cause de plusieurs points restés en suspens, ayant trait notamment à la mise en place de lois électorales générant un scrutin incontesté, une instance de supervision électorale admise par tous les acteurs, au droit à la formation et au découpage électoral.
+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse aux enjeux du partenariat public-privé. Ce partenariat « peut réellement apporter une vraie valeur ajoutée », commente le quotidien, notant que le bilan d’évaluation de l’opération du partenariat public-privé autour des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat « dégage un taux de réalisation très satisfaisant reflétant un fort engagement de la part des partenaires ».
Cette expérience « mérite d’être considérée aujourd’hui comme un vrai modèle qu’il faudra reproduire dans différents domaines économiques (..), un modèle puisque les responsables n’hésitent pas à encourager les investisseurs quand il le faut et à sévir lorsque certains partenaires manquent de sérieux », relève-t-il. +L’Economiste+ revient sur les mesures de lutte contre les fraudes aux examens du baccalauréat. Il estime qu’il est impératif de mener de telles opérations durant plusieurs années, avant que la norme ne soit enfin établie et que « les personnes majeures, auteurs ou complices, ne soient publiquement punis ».
Qualifiant cette opération de "dangereuse", il appelle la société civile à faire preuve de « vigilance » pour que cette opération « ne devienne pas un règlement de comptes, capable d’introduire la terreur politique dans le pays ».
Au registre agricole, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que le partenariat public-privé (PPP) dans l’agriculture a débouché sur un investissement de 14 milliards de dirhams à fin 2015.
Et de préciser que 92% des objectifs d’investissement atteints dans l’opération de PPP autour des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat. Ce sont 835 projets attribués qui portent sur une superficie de 111.000 hectares avec des investissements engagés de près de 14 milliards de dirhams.
L’opération a permis l’équipement de 37.500 ha en irrigation localisée, avec 100 unités de valorisation modernes installées et 1.600 machines agricoles acquises, fait savoir le journal.
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